Comment calculer la performance ou la rentabilité d’une SCPI ?

Que votre investissement se porte sur une SCPI ou dans l’immobilier conventionnel, l’objectif est généralement de profiter de bénéfices à court terme. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la pierre papier attire autant de Français voulant bénéficier d’une source de revenus complémentaires.

Mais comme vous le feriez dans tout autre type d’investissement, il est tout d’abord essentiel de calculer la performance ou encore la rentabilité d’une Société Civile de Placement Immobilier. Vous pourrez ainsi gérer au mieux votre placement. Mais comment ? Les réponses dans cet article.

Calculer la rentabilité d’une SCPI : oui, mais comment ?

Diverses méthodes vous permettent de calculer la performance promise par une SCPI que vous pourrez souscrire chez une société de gestion, comme IROKO.

Le TDVM

Le TDVM ou taux de distribution sur valeur de marché remplace la notion de rendement depuis l’année 2012. Le calcul se fait donc à partir de la division des dividendes mensuels ou trimestriels que les sociétés de gestion des SCPI versent à leurs associés. De manière concrète, la formule utilisée dans le calcul se résume à : dividende brut ÷ prix moyen d’acquisition d’une part au 1er janvier de l’année. Avec le TDVM, l’opération est à effectuer régulièrement, car il s’agit d’un indicateur qui dispose d’une particularité instantanée. Il doit également être vérifié le plus souvent possible pour voir s’il reste stable et constant.

Le TRI

Vous savez sûrement que l’investissement dans une SCPI se présente comme un placement de longue durée. S’intéresser à son historique peut donc être très intéressant afin de jauger sa rentabilité. De ce fait, le TDVM ne va plus suffire si vous souhaitez vous pencher sur le passé d’une SCPI. De plus, il faut savoir que l’horizon de placement en SCPI est d’une dizaine d’années en moyenne. Faire une évaluation à partir du taux de rentabilité interne ou TRI sur une période de 10 ans est une très bonne initiative.

Pour faire le calcul, le regroupement des dividendes ainsi que des revalorisations dont auraient pu profiter un associé sur les 10 dernières années est nécessaire. Il faut ensuite diviser le résultat par 10 pour avoir le taux annuel. Mais attention, tâchez d’avoir en tête que les performances passées ne peuvent pas forcément prévoir ceux de l’avenir.

Les autres indicateurs qu’il faut prendre en compte

Si le principal indicateur est le TDVM, il ne faut pas non plus oublier le potentiel de revalorisation des parts de SCPI. Ces derniers peuvent effectivement diminuer ou augmenter par rapport à la valorisation du patrimoine immobilier de la société civile de placement.

Pour jauger la rentabilité de ce genre de placement, un autre indicateur peut entrer en jeu : le TOF ou taux d’occupation financier. Vous pourrez ainsi savoir quelle est la proportion des biens détenus par la SCPI louée et quelle est la proportion qui ne l’est pas. Enfin, la capitalisation, le report à nouveau ou RAN, le taux de distribution sur valeur de patrimoine ou DVP ou encore la provision pour grosses réparations ou PGR sont également de très bons indicateurs.