Renforcer le rôle des femmes dans la gestion des ressources naturelles

Renforcer le rôle des femmes dans la gestion des ressources naturelles

Les organes de gestion des ressources naturelles dans la plupart des pays sont largement dominés par les hommes en ce qui concerne le nombre et la répartition des rôles de leadership. Ce déséquilibre entre les sexes affecte la justice sociale. Les femmes verront leurs choix limités, car elles seront reléguées à des postes inférieurs dans l’organisation, où elles auront très peu d’influence sur la prise de décision. En raison de l’avilissement des femmes, l’organisation ne parviendra pas à tirer parti des points de vue des femmes et à utiliser pleinement les ressources disponibles en négligeant une partie de leur main-d’œuvre qualifiée—les femmes.

Les femmes peuvent jouer un rôle crucial en supervisant le lancement et le développement de projets destinés à utiliser les ressources naturelles. À la fin du projet, ils peuvent faciliter une mise en service de la même entreprise, où ils peuvent utiliser des cors grs pour atteindre des niveaux de fonctionnement durables dès le début.

Cet article se penche sur l’importance des ressources naturelles en ce qui concerne les femmes pour les rôles qu’elles jouent dans la société, et comment le déséquilibre entre les sexes dans la gestion des ressources naturelles peut être rectifié.

Les ressources naturelles offrent les moyens de survie de base

Dans de nombreuses sociétés, il a été observé que les femmes sont à la fois les principales utilisatrices et les gestionnaires, par défaut, des ressources naturelles, qui sont les sources de survie de base. Parmi les communautés africaines résidant dans les zones rurales, une grande partie de la sécurité alimentaire (environ 80%) et de la sécurité de l’eau (environ 90%) est carrément la responsabilité des femmes. Les femmes ramassent du bois de chauffage pour produire de l’énergie ainsi que des plantes et des herbes pour fournir des médicaments, et elles utilisent les ressources naturelles pour assurer le bien-être de leurs familles et de la société.

La majorité de la population rurale défavorisée et appauvrie est constituée de femmes dont les rôles et obligations sociales les font dépendre des divers produits des ressources naturelles. En tant que tel, toute mauvaise gestion des ressources naturelles les affecterait plus que les hommes. Il est alors logique de responsabiliser les femmes ou de leur donner la possibilité d’avoir une plus grande influence sur les décisions prises concernant les ressources naturelles.

La perte de ressources naturelles augmente la vulnérabilité aux forces extérieures

Comme indiqué précédemment, la majorité des populations rurales dépendent fortement des ressources naturelles pour leur alimentation, leurs médicaments, leur énergie (carburant) et leur approvisionnement en eau. Toute mauvaise gestion des ressources naturelles n’affecterait pas seulement ces besoins fondamentaux de survie, mais elle exposerait également les populations rurales, dont la majorité sont des femmes, à d’autres forces extérieures. Ces forces comprennent des changements brusques dans les dimensions de la population, des guerres et des conflits, et une croissance économique rapide.

Améliorer le rôle des femmes dans la gestion des ressources naturelles

Les femmes dépendent fortement des ressources naturelles pour leur alimentation et leur subsistance, et ont beaucoup d’informations sur la meilleure façon de gérer les ressources, ce qui les amène à jouer un meilleur rôle d’intendance ; cependant, leurs points de vue sur la planification et la mise en œuvre de ces ressources ne sont pas pris en compte. Les femmes devraient être autorisées à contribuer à la gestion de ces ressources pour assurer une réduction durable de la pauvreté et une bonne gestion des ressources. Les obstacles qui empêchent les femmes de participer activement à la gestion et de bénéficier de la prise de décision doivent être levés. Ces obstacles comprennent l’insécurité foncière et l’occupation des ressources ; possibilités d’éducation et de formation professionnelle; les voies d’accès aux finances; forte exposition aux dangers pour la santé ; et les barrières économiques, culturelles et politiques.