Le nombre de décès au Royaume-Uni ayant désormais atteint les 10 000, il peut être alarmant de noter que nous ne prévoyons pas d’atteindre le pic de la pandémie sur ces côtes avant deux semaines supplémentaires.
Même à ce stade, à la fin du mois d’avril, il n’y a aucune chance immédiate que le verrouillage soit levé, car le nombre de décès et le taux d’infection devront encore baisser avant que les mesures de distanciation sociale puissent être assouplies puis supprimées.
Cela continuera d’avoir un impact sur les voyages aériens et les transports publics au Royaume-Uni, et potentiellement déclencher un changement dans l’étiquette des voyages d’affaires qui durera longtemps dans le futur. Nous allons explorer cela ci-dessous, tout en demandant si les entreprises de transport peuvent faire face à court et à moyen terme.
Comment le voyage a-t-il changé depuis le verrouillage?
Avec plus de 130 pays maintenant infectés par le coronavirus, la demande de transports publics et de voyages aériens a considérablement diminué et dans un laps de temps relativement court.
Les voyages aériens ont été particulièrement touchés, les voyages internationaux étant pratiquement interdits dans le monde et British Airways ayant récemment mis à pied 36 000 membres du personnel.
En termes de transports publics, le Royaume-Uni a connu une baisse spectaculaire de l’utilisation des transports publics au cours des quatre dernières semaines, jusqu’à 75% dans certains endroits.
Cette tendance a commencé après que le gouvernement britannique a exhorté tous les travailleurs non essentiels à travailler à domicile le 23 mars.rd, et bien que les services de bus et de train restent en place dans les grandes villes, ils ne sont guère utilisés à quelque chose comme leur pleine capacité.
Londres a été particulièrement touchée, le nombre de personnes voyageant de London Bridge à Dartford et sur des itinéraires similaires diminuant à un rythme incroyable.
Les mêmes tendances ont été enregistrées dans le monde entier, en particulier dans des régions comme l’Italie et les États-Unis. En Lombardie, dans le nord de l’Italie, par exemple, une baisse de 47% a été observée dans les transports publics en mars. Parme, Plaisance et Reggio Emilia ont connu une baisse de 43% au cours de la même période, et l’utilisation des transports publics dans tout le pays a diminué de moitié.
Quelle est la suite des itinéraires de transport public et professionnel?
Si nous nous concentrons sur le Royaume-Uni, nous commençons à voir que l’impact de l’épidémie de Covid-19 pourrait durer pendant une période considérable, la Local Government Association (LGA) faisant pression pour un programme de financement d’urgence capable de soutenir les services de transport dans tout le pays.
Les services ferroviaires et d’autobus qui permettent aux gens de travailler quotidiennement ont besoin d’un soutien financier et d’infrastructure particulier, car sinon, ils risquent de ne pas survivre à un verrouillage prolongé qui dure jusqu’à l’été ou au-delà.
Du seul point de vue des voyages d’affaires, la question se pose également de savoir si Covid-19 déclenchera ou non un changement global dans la culture du lieu de travail.
Plus précisément, les retombées du coronavirus laisseront-elles plus de personnes travaillant à domicile que jamais auparavant et augmenteront-elles le recours aux outils de communication à distance tels que Skype plutôt qu’à la collaboration et aux réunions en personne.
Cela changerait définitivement la forme des voyages d’affaires à la fois au pays et à l’étranger, à la fois en termes de volumes et de la façon dont les individus cherchent à se rendre de A à B.